Le voyageur
Si par une nuit d’hiver, un voyageur
S’empare en malfaiteur
D’une petite boîte fermée à clef
Il est très vite encerclé
Car la lumière augmentait au grés des rafales du vent
Le desservant
Tels des lutins , le regard mutin
Les diablotins
Crient: « je suis un simple pied »
Le voyageur ,mitraillé, barbouillé
S’enfuie chancelant
Les diablotins jubilant, s’évaporant
Une nuée de flocons déferlant
Miracle , tout devient blanc
Aubépine